SARA 2025 : Comment Transformer l’Agro-industrie en Afrique grâce à la Digitalisation

Sous le thème des systèmes de transformation pour le secteur, le SARA 2025 a rassemblé producteurs, coopératives, négociants et transformateurs. Nos échanges ont été enrichis par la diversité de leurs profils et la convergence de leurs enjeux.

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Pourquoi ce sujet reste d'actualité

Même après la clôture de l’événement, les défis identifiés lors du SARA 2025 demeurent. Quelle que soit leur place dans la chaîne de valeur, tous les acteurs sont confrontés à des freins similaires : manque de visibilité globale, processus trop manuels et données dispersées.
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Panorama des acteurs clés de l’agro-industrie

• Les producteurs : Fondement de toute la chaîne, ils cultivent, récoltent et fournissent les produits bruts destinés au processus de transformation et à la commercialisation.
• Les coopératives : Véritables catalyseurs de la production, les coopératives mutualisent ressources et récoltes afin de renforcer leur pouvoir de négociation, d’améliorer leur productivité et leur accès aux marchés. Leurs activités nécessitent des outils de gestion collaborative qui garantissent la transparence tant opérationnelle que financière.
• Les négociants : Au cœur du système, ces intermédiaires stratégiques maîtrisent la logistique, les techniques commerciales et la gestion des stocks afin d’assurer l'écoulement des produits à grande échelle.
• Les transformateurs : Maillon essentiel de la valorisation des produits, ces experts en transformation des matières premières exigent une excellence opérationnelle dans la qualité et les processus industriels.

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Les défis identifiés lors des discussions avec ces acteurs sont essentiellement liés aux dysfonctionnements internes et aux de structuration :

• Manque de visibilité interdépartementale
• Absence d'outils de contrôle de gestion financière
• Dispersion des données opérationnelles et financières
• Manque de traçabilité des lots et des stocks

Bien que présentant des enjeux communs, certains des dysfonctionnements observés au sein de ces entreprises sont étroitement liés à leur position dans la chaîne de valeur et à la nature même de leurs activités.

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Défis clés de l’agro-industrie : une analyse par type d’acteur

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1. Les producteurs

• Une productivité limitée liés aux pratiques agricoles peu modernes et à la difficulté d’accès aux intrants de qualité.
• L’inefficience dans la gestion des stocks, notamment celle des intrants. Le manque de visibilité sur les besoins réels et l' inexistence d’outil de gestion entraîne des ruptures fréquentes, des pertes liées à la mauvaise conservation, et le risque de vol.
• Des pertes post-récolte élevées liées à un manque d'infrastructures de conservation et de pertes des lots et stocks dû à une gestion manuelle peu rigoureuse.
• Une comptabilité informelle ou peu structurée dû à l’absence de documentation et rapports financiers détaillés et structurés, entravant l'analyse de la rentabilité de l’activité ainsi que la génération des marges par produit agricole.

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2. Les coopératives

Les discussions engagées avec les responsables et dirigeants de coopératives mettent en lumière certains dysfonctionnements récurrents:

• Une traçabilité des lots et une automatisation insuffisante résultant de méthodes manuelles peu organisées, sources récurrentes d’erreurs et de fragilisation des relations avec les clients.
• Une gestion financière non optimale qui est le résultat de processus de gestion manuels et informels exposant aux risques de fraude et complexifiant la prévision financière ainsi que la prise de décision.
• Des données non centralisées entraînent une dispersion des informations qui freine le pilotage stratégique de l’activité.

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3. Les négociants

De par la nature de leurs activités, les managers des entreprises de négoce sont essentiellement confrontés à des défis liés au sourcing, à la logistique et au transport. Ils font états les difficultés suivantes :

• Une traçabilité des lots insuffisante causant des difficultés à retracer avec précision l'origine et la destination des produits.
• Une logistique de collecte non optimisée témoignant d’une absence de planification centralisée causant des retards et pertes.
• Une gestion des stocks inefficace reposant sur des méthodes manuelles et un suivi non automatisé, entraînant des erreurs fréquentes et des ruptures de stock.
• Une tarification inefficace et aléatoire résultant de processus manuels pour la préparation des factures et des bordereaux de livraison.

L’absence d’automatisation de la préparation des documents commerciaux à partir du connaissement génère un manque à gagner important en termes d’ efficacité.

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4. Les transformateurs

Hormis les transformateurs historiques, présents depuis plusieurs années dans la valorisation de certaines cultures, de plus en plus d’acteurs locaux émergent dans l’écosystème ivoirien. Les difficultés managériales évoquées concernent:

• Une gestion des stocks non fiable liée à l’inadéquation des logiciels, outils et tableurs. Souvent obsolètes et incomplets, ces outils nécessitent des interventions manuelles qui accroissent les risques d’erreurs, risques de rupture, ou de gaspillage.
• Une traçabilité insuffisante des lots complique l’identification de l’origine des matières premières, compromettant ainsi la conformité aux normes en vigueur.

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Aujourd’hui, dans la sous-région, de plus en plus d’entreprises en croissance optent pour une structuration renforcée ainsi qu’une gestion intégrée et digitalisée, dans le souci d’assurer une rentabilité durable, une gestion sereine et une efficacité opérationnelle à grande échelle.

Les entreprises agroalimentaires ne font pas exception : elles sont de plus en plus nombreuses à s’engager dans cette dynamique, en adoptant elles aussi des solutions de gestion intégrée et digitalisée pour accompagner leur croissance.

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OBC ERP : la plateforme intégrée au service de la performance agro-industrielle

Les défis structurels relevés par les acteurs de l’industrie soulignent la nécessité de transformer les modes de fonctionnement et d’intégrer des outils de gestion complets, afin de renforcer la visibilité sur leurs activités et d'améliorer leur performance. OBC ERP apporte une réponse modulaire et parfaitement compatible avec l’ensemble des processus métiers :

• L’intégration des flux financiers, logistiques et commerciaux
• La traçabilité de bout-en-bout des matières premières et de produits finis
• L’automatisation des cycles achats, ventes, stock et paie
• La consolidation des données en temps réel pour un pilotage par les indicateurs.

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L'analyse approfondie des défis spécifiques rencontrés par les acteurs du secteur agricole révèle un constat clair : chaque acteur de la chaîne agricole subit les conséquences d'une gestion fragmentée. Ces points de friction, qu'il s'agisse de traçabilité insuffisante, de processus manuels ou d’absence de centralisation des données, des solutions intégrées telles que les ERP (Entreprise Resources Planning) émergent comme une réponse concrète pour l'ensemble de la filière en centralisant les données, en automatisant les processus clés et en donnant une vue d’ensemble en temps réel sur l’activité libérant ainsi du temps pour des tâches à plus forte valeu ajoutée.

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